Interview - Paul-François Cattier

Subpage Hero

Subpage Hero

Use the featured image to change the subpage hero.

Interview - Paul-François Cattier

Le volume croissant de données à traiter provient d’un engouement généralisé pour la téléphonie mobile et les smartphones. De nombreux opérateurs privés développent des services car quasiment tout le monde possède un téléphone pour accéder à internet.

Une expertise de 20 ans dans le Datacenter

Fort de ses 20 ans de carrière en entreprise, il a longtemps piloté le marché des datacenters au niveau mondial. En 2006, c’est encore le début des sociétés de colocations d’environnements informatiques. Il fait alors le pari qu’elles remplaceront peu à peu les sites informatiques internes des entreprises. De 15% de parts de marché à cette époque, elles sont passées aujourd’hui à 60%. Sa société d’alors devient le numéro 1 de l’équipement pour Datacenter. Puis en 2012-2013, il s’intéresse aux GAFA qui construisent leurs propres datacenters en dehors des Etats-Unis. Et là, la société qu’il représente devient leader également sur ce segment de marché en participant à la construction de 5 à 10 « hyperscale Datacenters » par an dans lesquels se lance chaque GAFA. Paul-François Cattier se concentre ensuite sur le continent africain notamment sur la partie francophone et les Iles ce qui représente pas moins de 63 pays. Basé à Abidjan, il s’intéresse particulièrement aux datacenters. Le constat est que les opérateurs africains (54 pays concernés) sont isolés et qu’il faut résoudre cette équation si ces pays veulent profiter des apports de l’économie numérique. C’est donc la naissance de l’association AFRICADCA avec l’ambition de pousser le développement de l’économie numérique dans ces pays. Mais pas seulement, démystifier l’Afrique auprès des investisseurs internationaux est également un des objectifs de l’association.

AFRICADCA, l’avenir du Datacenter en Afrique

En 2020, il en prend officiellement la direction. Fort des 35 membres actuels, deux challenges s’ouvrent à eux. Le premier est vis à vis des institutions gouvernementales africaines. Il est vital qu’elles comprennent l’importance et le potentiel de l’économie numérique pour ce continent. Cela ne pourra pas se faire sans une infrastructure de datacenters propres à l’Afrique. Mais les investisseurs sont également indispensables pour le développement d’une économie numérique et la tâche de l’association est donc aussi de montrer aux investisseurs internationaux le potentiel de l’Afrique avec les nombreuses opportunités qu’elle offre en termes d’économie numérique. De bien comprendre les différences avec les problématiques européennes, données à l’appui. Là sont non seulement concernés les banques et fonds d’investissement américains, asiatiques et européens mais également les gros opérateurs (GAFA, grandes entreprises de colocation d’envergure mondiale …).

A l’aide d’un site web, africadca.org, et de nombreux livres blancs sur, par exemple, les challenges du datacenter en Afrique, les opportunités d’investissement ou des études sur la nécessité de développement en termes d’infrastructures aident l’association à sensibiliser investisseurs potentiels et instances gouvernementales africaines.

Encadré : l’Afrique  en chiffres

Le marché africain bouge. Des sociétés internationales commencent à racheter des acteurs locaux dans de nombreux pays, notamment ceux qui développent des datacenters. Le fossé en termes d’infrastructure est énorme : 80% des données africaines sont traitées en dehors du continent estime SmartAfrica, une agence spécialisée dans le développement de l’économie numérique, ce qui engendre des problèmes de performance et de souveraineté des données pour les pays concernés. Le volume croissant de données à traiter provient d’un engouement généralisé pour la téléphonie mobile et les smartphones. De nombreux opérateurs privés développent des services car quasiment tout le monde possède un téléphone pour accéder à internet. De nombreux papiers dont le permis de conduire s’obtiennent déjà via des applications. L’Afrique a sauté de nombreuses étapes pour passer dans le numérique car il n’y avait pas d’existant. Ils vont plus vite et ils adoptent également plus vite : près de 50% de la population africaine a moins de 18 ans. Des jeunes nés avec internet et la téléphonie mobile. Sans compter que c’est l’un des continents les plus actifs en termes de création de start-ups dans tous les domaines (santé, agriculture …). De nombreuses applications voient le jour et certaines sont mêmes très complexes comme par exemple, mobile money rappelle Paul-François Cattier. Car près de 80% des comptes bancaires mobiles du monde sont en Afrique. Et aujourd’hui, le besoin estimé en termes de datacenter s’élève à 700 sur 54 pays soit une multiplication par 10 voire 20 en termes de capacité. Cela ne va pas sans le besoin de compétences pour les opérer … donc de nombreux métiers à pourvoir.

  • Quelles Tendances dans le Datacenter ?

L’enjeu explique Paul-François Cattier est de construire des datacenters State of the Art supportant les derniers standards. Étant récents (5 à 6 ans d’ancienneté), ils sont de façon générale équipés de technologies récentes. La mode est au « Edge Datacenter » avec l’idée d’avoir le traitement au plus près de l’utilisateur pour des raisons de performance et de goulet d’étranglement sur les réseaux mondiaux. Cela donnerait une floppée de petits datacenters par pays.

Si l’on considère une problématique typiquement africaine, des réseaux électriques facilement défaillants, la tendance serait à utiliser beaucoup d’énergie renouvelable « mini-grid » afin de s’isoler de ces réseaux voire pour leur venir en support. Pour rappel, l’un des meilleurs rendements solaires du monde se situe en Afrique, un continent qui a fait le choix de la « green attitude » dès le départ.

Encadré : Datacenter écoresponsable c’est possible …

Il y a eu beaucoup de progrès en termes de performance énergétique dans un datacenter ces dernières années. Le PUE, Power Usage Effectiveness ou efficacité de l’utilisation de l’énergie, qui qualifie un datacenter est le rapport de la consommation totale d’énergie du datacenter sur la consommation énergétique des équipements informatiques. En 2010 , il était de 2,2 KW pour faire tourner 1 KW alors qu’aujourd’hui il atteint les 1,5 KW pour faire tourner 1 KW. Le GreenGrid participe énormément à ce progrès. Par exemple, aujourd’hui on a moins besoin de refroidir les microprocesseurs pour qu’ils fonctionnent dans les meilleures conditions posssibles. Ce progrès a un impact écologique non négligeable. De la même manière, en modifiant la disposition des serveurs dans une salle, il y a beaucoup moins d’espace à refroidir soit une diminution de 30% du coût énergétique de cette tâche. A noter également que la part de la consommation énergétique sur l’ensemble des équipements informatiques est stable sur les 15 dernières années alors que tous les deux ans, le volume des données traité est doublé.

 

 

 

Sponsors

Sponsor VIP Lounge

Sponsor Inscription

SPONSOR THEATRE KEYNOTE

SPONSOR THEATRE INNOVATIONS ET MANAGEMENT

Sponsor Platinum

Sponsor Gold

Sponsor Gold

Sponsor Silver

Sponsor Silver

Sponsor Silver

Sponsor Silver

Sponsor Silver

Sponsor Silver

BUREAU D'ÉTUDES DATA CENTRE NOUVELLE GÉNÉRATION

Sponsor Data Centre Nouvelle Génération

Sponsor Data Centre Nouvelle Génération

Sponsor Data Centre Nouvelle Génération

Sponsor Data Centre Nouvelle Génération

Sponsor Data Centre Nouvelle Génération

Sponsor Data Centre Nouvelle Génération

Sponsor Data Centre Nouvelle Génération

Sponsor Data Centre Nouvelle Génération

Sponsor Data Centre Nouvelle Génération

Sponsor Data Centre Nouvelle Génération

Sponsor Data Centre Nouvelle Génération

PARTENAIRES

PARTENAIRE OFFICIEL


 

PARTENAIRE ÉDITORIAL


 

PARTENAIRE


 

PARTENAIRE ASSOCIATIF


 

PARTENAIRE MEDIA


 

Partenaire média


 

Partenaire média


 

Partenaire média


 

Partenaire média


 

Partenaire média


 

Partenaire média


 

Partenaire média


 

Partenaire média






 

Partenaire média






 

Partenaire média






 

Partenaire média






 

Partenaire média






 

Partenaire média


 

Partenaire média


 

Partenaire média


 

Partenaire média


 

Partenaire média



 

Partenaire média



 

Partenaire média



 

Inscription à la newsletter